lundi 18 février 2008

L'inspiration

Oui, l'inspiration. Ça vous parle? Moi... sans cesse.

J'étais fébrile. Ça vibrait en dedans tellement j'en avais envie. Pour moi, c'est toujours un signe. Je devais agir... Je devais lui écrire. Alors je l'ai fait. Assise à un café, j'ai rapidement couchée ces mots qui me brûlaient la langue et le cœur. J'ai recommencé milles fois.... Et après un moment, le coup d'envoi était donné, 4 pages pleines sont apparues. Satisfaite, j'ai trouvé une enveloppe... un peu moche... Mais bon. Ça pressait en dedans. J'aurais voulu tout lui dire de vive voix... Mais mes mots étaient plus tendres, plus juste.

Il n'est jamais venu prendre la lettre.

Un peu plus je me laissais abattre et j'oubliais l'idée. Mais un petit ange farfelu m'a bien fait comprendre une chose: " lorsqu'on a une idée, une vibration intérieure et qu'on pose une action, on doit aller jusqu'au bout et l'assumer ". Car il y a un but criant de vérité à tous ça. Il ne faut pas juger la noblesse d'une émotion, particulièrement lorsque c'est beau et plein d'amour. Il m'a dit: "peut-être même que tu vas lui rendre service"...

Ce soir là, j'ai été me chercher du beau papier à lettre, une plume et des enveloppes bien à mon goût. J'ai pris le temps de regarder en moi ce que je ressentais et la vibration était encore là, bien intacte et belle. J'ai été voir en moi pour m'assurer que j'agissais avec intégrité, respect et bienveillance. Le lendemain matin, j'étais assise à une nouvelle table dans un autre café, et j'ai pris tout mon temps pour ré-écrire ce qui avait déjà été pensé spontanément. Sincèrement et sans craintes...

Cette journée là, j'ai envoyé quelqu'un porter mon paquet à destination. J'avais jusqu'à des crampes au ventre tellement j'étais excité et nerveuse... Mais la différence maintenant, c'est que je suis libre. Je me suis exprimé et libéré de ce que j'avais dans le cœur et dans le corps aussi. Peu importe demain car je l'ai fait pour moi... par amour et passion. Cet homme m'inspire et je lui souhaite tout le bonheur du monde.
Je me devais de lui dire.

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